Le véhicule électrique à batterie n’est qu’une option parmi l’éventail de solutions de mobilité durable qui peuvent se compléter ou se concurrencer.
Les moteurs hybrides rechargeables capturent certains avantages du thermique et de l’électrique, mais leur complexité pose des défis.
L’hydrogène vert fait figure de pari technologique à plus long terme, avec des verrous sur la production, le stockage et la distribution. Les piles à combustible restent très onéreuses.
Les agrocarburants de nouvelle génération limitent les conflits d’usage des terres mais leur potentiel de déploiement massif est contraint.
Au-delà des motorisations, les modes actifs (marche, vélo, trottinette…) gagnent en attractivité grâce au développement des infrastructures dédiées.
Les services de covoiturage et d’autopartage permettent d’optimiser le taux d’occupation des véhicules. Dans ce contexte, l’électrique apporte un surcroît d’image durable.
Enfin, les besoins de mobilité sont à repenser via l’aménagement du territoire, le télétravail et la digitalisation des services. La priorité est de réduire les déplacements contraints.
Une approche systémique combinant l’ensemble de ces alternatives selon leurs avantages comparés est prometteuse pour construire une mobilité vraiment soutenable.