Bien que n’émettant pas directement de gaz d’échappement, les véhicules électriques génèrent certaines particules et polluants spécifiques, tout au long de leur cycle de vie.
Lors de la production, l’exploitation minière des composants génère des quantités importantes de gaz à effet de serre et autres rejets toxiques.
En usage, l’abrasion des pneus, des freins et de la route reste une source notable de microparticules, qui s’accroit avec la masse du véhicule.
En fin de vie, le recyclage des batteries, très énergivore, engendre aussi des émissions polluantes si le procédé n’est pas décarboné.
Une analyse « du puits à la roue » s’impose donc pour caractériser précisément la nature et la quantité des polluants générés sur l’ensemble du cycle de vie, en comparaison des véhicules thermiques.
Ceci doit conduire à définir des stratégies adaptées de prévention, traitement et compensation pour réduire l’empreinte environnementale des mobilités électriques.