L’avènement des véhicules électriques nécessite de repenser l’aménagement des villes et des territoires de manière globale.
L’autonomie limitée et les temps de recharge prolongés imposent le déploiement d’un maillage cohérent d’infrastructures dédiées. La localisation des bornes doit tenir compte des flux de mobilité et des lieux de vie. L’espace public est à adapter.
La disponibilité de la recharge influence aussi les choix résidentiels et les mobilités quotidiennes. De nouveaux quartiers « électro-mobiles » pourraient émerger.
Plus largement, la transition énergétique appelle à réduire les distances parcourues et reposer la question de l’étalement urbain, en renforçant les centres et les proximités.
Le développement de zones à faibles émissions, voire zéro émission, est à anticiper dans les agglomérations.
L’enjeu est de concevoir des villes plus denses, mixtes et apaisées, articulées avec des mobilités douces et un transport public efficient, dont l’électrique ne serait qu’un maillon.
Une approche intégrée permet d’orienter l’urbanisme et l’aménagement du territoire vers un modèle durable, en phase avec les modes de vie de demain.