Bien que n’étant pas une source d’énergie primaire, l’électricité présente l’avantage de pouvoir être produite à partir de multiples ressources: charbon, gaz, pétrole, nucléaire, hydraulique, solaire, éolien, biomasse etc.
Ainsi, le passage à la mobilité électrique pourrait permettre de s’affranchir, au moins partiellement, de la dépendance au pétrole qui caractérise les transports depuis un siècle.
Cependant, cette dépendance pourrait se reporter sur d’autres sources primaires selon le mix électrique national: uranium, gaz naturel, charbon, métaux des batteries. La sécurité d’approvisionnement reste donc une préoccupation centrale.
Idéalement, un bouquet énergétique diversifié, exploitant au maximum les sources renouvelables locales (soleil, vent, biomasse…), permettrait de minimiser les vulnérabilités.
Mais quel que soit le mix, l’efficacité énergétique et la sobriété restent indispensable pour limiter la pression sur les ressources. La priorité est de réduire les consommations à la source avant même de changer de vecteur énergétique.
Une stratégie multidimensionnelle doit conjuguer électrification et diversification des approvisionnements pour viser une réelle autonomie énergétique.